Coopération Coop de France interpelle les candidats à la présidence

« C'est un message de responsabilité de notre part que nous souhaitons faire passer aux candidats à la présidence, affirme Pascal Viné, délégué général de Coop de France. Nos entreprises sont prêtes à prendre leur part dans le devenir de l'agriculture, cependant dans un environnement qui ouvre les champs du possible. »

Les équipes de la douzaine de candidats aux prochaines élections présidentielles françaises ont reçu tout dernièrement une vidéo de 7 à 8 minutes présentant  les huit points essentiels à un contexte favorable au développement, aux yeux de Coop de France et de ses coopératives adhérentes : la réduction des charges sociales (à défaut du CICE), le soutien aux investissements, la simplification réglementaire et administrative, la création de pouvoir d'achat par la création de valeur, le développement des territoires ruraux, les outils de gestion européens, l'accompagnement des entreprises à l'international.

La parole à huit agriculteurs et agricultrices

Huit points présentés par huit agriculteurs et agricultrices, président(e)s ou vice-président(e)s qui ont pris chacun la parole. Parmi eux : Olivier de Bohan, président de Cristal Union, Serge Le Bartz, président de Groupe d'aucy, Dominique Chargé, président de Laïta, Christian Pèes, président d'Euralis, Yvette Thomas, vice-présidente d'Océalia.

Cette démarche est une première pour Coop de France qui a aussi posté la vidéo sur les réseaux sociaux. Des demandes de rendez-vous ont accompagné ces envois. Certaines équipes des candidats vont être rencontrées avant le Salon de l'agriculture. L'idée forte étant toutefois d'accueillir le maximum de ces équipes sur le stand de la coopération au Sia, qui ouvre ses portes samedi 25 février, Porte de Versailles à Paris.

« Le revenu se fera dans la création de valeur »

« Nous avons souhaité que les agriculteurs s'adressent directement aux candidats car le devenir de l'agriculture va dépendre de la mobilisation des agriculteurs eux-mêmes », explique Pascal Viné qui souligne le ton économique volontairement donné à ce message car « la dimension économique tend à être occultée dans le cadre du développement durable qui est toutefois inscrit dans notre objectif ».

Ces agriculteurs sont prêts à prendre leur part de responsabilité dans le travail d'adaptation aux marchés et aux attentes sociétales, de création de valeur et d'innovation. Coop de France est ainsi convaincue que « le revenu des agriculteurs se fera plus dans la capacité des entreprises à créer de la valeur que dans la capacité publique à mobiliser des subventions ».

Hélène Laurandel